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L'Europe chinoise

10 séances de 2h

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Le goût pour les objets chinois est lié à la découverte d’une culture étrangère pour laquelle l’Europe n’avait alors aucun code d’appréciation.

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L’achat, les collections de ces pièces, ensuite le décor « chinoisant » dans les grandes résidences françaises, anglaises, allemandes, italiennes ou flamandes était une question de mode qui répondait plutôt à un besoin d’exotisme et de fantaisie qu’à un goût éclairé pour le raffinement de la culture chinoise. Preuve en est que la chinoiserie a touché principalement le décor du boudoir, le petit pavillon du parc, ou la potiche posée sur la cheminée, mais n'a jamais détrôné les grandes entreprises de décoration classique ou rococo. La Chine était un univers fantasmé, parfois recomposé selon l’inventivité des artistes occidentaux. Très vite cependant, ce goût fut détrôné par le retour aux normes classiques, voire à l’Egyptomanie, plus proche culturellement de l’Europe que la culture extrême-orientale.

Le cours offre un parcours des différentes disciplines artistiques influencées par la Chine. "Le goût de Lachine" a touché toutes les cours européennes dans le courant du XVIIIème siècle. Nous commençons notre investigation avec les missions des Jésuites à Pékin et les informations qui sont envoyées en Europe sous forme de rapports écrits ou de gravures, pour ensuite découvrir les différents lieux (architectures, décors, mobilier, arts de la table et de la mode) qui ont été touchés par cette "sinophilie" passagère.

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Cours 1 : Les objets chinois importés en Europe depuis le XVème siècle. Les conditions d'un certain goût de l'exotique au XVIIème siècle. 

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Cours 2 : L'arrivée de nombreux objets par les grandes Compagnies des Indes (1600 et 1602). Les informations fournies par les rapports écrits et illustrés des missions jésuites en Chine.

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Cours 3 : 1720-1780 : un engouement sans précédent. Le rôle des marchands-merciers à Paris. Des peintres inspirés : Watteau, Boucher. L'introduction du tea-time en Europe. 

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Cours 4 :  L'Angleterre : la pagode de Kew Garden comme modèle pour l'art des jardins. Les parcs à fabriques : prototype occidental du jardin (anglo-)chinois.

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Cours 5 : Les cabinets de porcelaines dans les résidences européennes. Porcelaine : un art de la copie avec Delft, Saint-Cloud, Chantilly, Nevers

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Cours 6 : La découverte de la fabrication de la porcelaine : les débuts aux décors chinoisants. Meissen, Vienne, Limoges et Sèvres. 

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Cours 7 : Laques de Coromandel et mobilier rococo. L'art de la récupération de luxe. Mobilier anglais inspiré de la Chine (Chippendale, Linnell). L'art de plagier : les vernis Martin et autres tentatives.

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Cours 8 : Le papier-peint, une invention chinoise qui détrône les soies lyonnaises. Des intérieurs à décor "fleurs-oiseaux" dans les manoirs anglais et quelques résidences flamandes.

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Cours 9 : Le cas de la Belgique : la Compagnie d'Ostende.  Le patrimoine méconnu de la chinoiserie.

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Cours 10 : L'attrait pour le style chinois au-delà du XVIIIème siècle ? 

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